Le 26 janvier 2016, la loi de Modernisation de Notre Système de Santé était votée, prévoyant un système d’étiquetage nutritionnel à faire figurer sur la face avant des produits alimentaires. Le dispositif qui en résulte, le Nutri-score, a été institué ce mardi 31 octobre. Il vise à classer le score nutritionnel des produits alimentaires en 5 catégories, allant du vert émeraude au rouge et de A à E. La lettre A (vert émeraude) signifie que le produit a la "meilleure qualité nutritionnelle". A l'inverse, les aliments d'une "moins bonne qualité nutritionnelle" reçoivent la lettre E (rouge). Plusieurs enseignes ont déjà commencé à utiliser le Nutri-score pour leurs produits : Auchan, Leclerc, Intermarché, Fleury Michon, Danone et Mc Cain sont les premiers signataires.
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Pourquoi un tel dispositif ?
"Il est [...] nécessaire que l'information nutritionnelle devienne un élément du choix alimentaire au même titre que le prix, la marque, la présentation ou le goût afin de favoriser l'accès à une alimentation équilibrée", explique le gouvernement dans un communiqué. De plus, le Nutri-score permettrait d'éviter des maladies liées à la malbouffe et à l'obésité. "Le Nutri-score constitue un outil précieux de prévention. L’alimentation déséquilibrée et le surpoids sont en effet deux facteurs de risque majeurs des cancers et des accidents vasculaires", indique Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Les inégalités sociales et territoriales liées à l'obésité restent nombreuses en France. Le gouvernement espère ainsi que les premiers participants au système d'étiquetage nutritionnel feront s'agrandir le mouvement sur le territoire français en 2018.
Comme le prévoit la règlementation européenne, les entreprises de l'agroalimentaire ne sont en effet nullement obligées d'instaurer cette mesure et l'adoptent sur le mode du volontariat. Pour utiliser cette marque, il leur suffit de prévenir Santé publique France en s'enregistrant sur ce site.
Plus d'infos sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé