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Etude

Le cycle menstruel a un impact sur notre appétit

Le cycle menstruel modifie l'appétit
Ali Inay/Unsplash.com
Caroline Vazquez
Caroline Vazquez
Mis à jour le 25 février 2021
C'est désormais prouvé, il existe un lien logique entre cycle menstruel et appétit. La semaine suivant l'ovulation, les femmes ont tendance à avoir davantage faim.

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Plusieurs études le confirment, notre appétit va de paire avec notre cycle. Une découverte qui permet non seulement d'être au courant de nos potentiels grignotages à venir mais aussi une avancée pour la prévention des troubles alimentaires. Cette nouvelle donnée est essentielle pour comprendre les mécanismes qui infleuncent la prise ou la perte de poids. Kelly Klump, psychologue de l'Université d'Etat du Michigan et spécialiste des troubles du comportement alimentaire confirme dans ses travaux un lien entre cycle hormonal et changement d'appétit: "Notre laboratoire a confirmé que les hormones ovariennes entraînent des augmentations dans la frénésie de consommation émotionnelle à travers le cycle menstruel".

Les hormones mènent la danse !

Une précédente étude de Gad Saad avait déjà permis de mettre en relation les hormones et le mode de consommation. 59 femmes devaient inscrire sur un carnet chaque jour durant 7 semaines, leur consommation alimentaire, les habits qu'elles portaient, leurs achats et l'utilisation de leurs produits de beauté. Les conclusions sont sans appel, durant la phase d'ovulation (période pendant laquelle l'utérus se prépare à recevoir le potentiel embryon), les femmes consommaient beaucoup plus de nourriture. La raison invoquée serait la volonté de faire suffisamment de réserves pour nourrir l'éventuel foetus

Ce phénomène varie selon les femmes, leur patrimoine génétique et leur rapport à la nourriture. La génétique a elle seule explique 47% de la variation entre les individus. "Il est évident que les changements hormonaux après l'ovulation activent les gènes de vulnérabilité aux troubles alimentaires. L'influence des gènes sur la prise émotive d'aliments est quatre fois plus grande après l'ovulation". Les annales d'endocrinologie de l'Université d'Etat du Michigan souligne ainsi que "l'augmentation de l'apport calorique quotidien après l'ovulation chez les femmes qui ne surveillent par leur poids, avec des pics de grignotage, sont 5 fois plus fréquents entre l'ovulation et les règles".

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