1. Comment la cuisine végétale va-t-elle conquérir toujours plus de monde ?
Ce n’est plus qu’une question de choix personnel et de priorité. Chacun allant à son rythme, espérons qu’elle séduise toujours plus. L’offre existe. Elle est bien représentée tant dans les médias que dans les commerces.
2. Comment voyez-vous l'évolution du monde de l’alimentaire bio ?
Tout est bio chez moi : la nourriture, les cosmétiques, les produits d’entretien... Mais je me réjouis de repas qui ne correspondent pas à mes habitudes, lorsque je suis invitée, par exemple. Le partage crée le bien-être alors que la culpabilité et la rigidité le dessert. J’ai vu le marché bio se démocratiser depuis quinze ans. Je m’en réjouis, car l’alimentation saine et bio est accessible à tous. Espérons que les labels restent vigilants sur la qualité et l’éthique que cela représente.
3. En tant que citoyenne et consommatrice, quelles actions concrètes recommandez-vous ?
Adhérer à des jardins partagés ou solidaires, cultiver un bout de jardin ou participer à des sorties botaniques. Je pense qu’il n’y a pas meilleure entrée pour améliorer son alimentation que de cultiver soi-même et d’être en lien direct avec la terre. Si possible à plusieurs pour l’effet dynamisant et agréable. Mais aussi se fier à son propre ressenti en matière de choix alimentaire sans se laisser influencer par les dogmes en tout genre.
4. Quel plaisir culinaire vous laisse extatique ?
Cueillir des plantes sauvages lors d’une promenade et les cuisiner à mon retour. Selon les saisons, je craque pour les bouillons, les algues, toutes les salades vertes, les herbes aromatiques fraîches… En cuisine, couper les légumes, les émincer me procure le même détachement qu'une séance de méditation (je proscris les robots au maximum).
5. Et s'il n'y avait qu'un seul produit à embarquer sur une île déserte ?
Un sachet de semences potagères.
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