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En quoi se relier à la nature nous aide à mieux vivre ?

Se relier à la nature pour mieux vivre
La nature nous enseigne comment aborder la vie pour nous harmoniser avec le vivant et renouer avec notre nature profonde.
Alex Shaw/Unsplash
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Anaïs Gauthier
Par Anaïs Gauthier
Publié le 17 mai 2021

L’être humain occidental n’a jamais autant été déconnecté de la nature qu’aujourd’hui. Nous vivons hors sol dans des immeubles qui camouflent l’horizon lorsque nous marchons dans les rues bitumées. Nous organisons nos journées sans vraiment tenir compte de la saison, de la météo, de l’impact de nos actions sur la t-Terre ou de notre niveau d’énergie. Quel impact sur notre santé ?


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Nous n’avons jamais autant ressenti et clamé notre besoin de nous reconnecter à la nature, à notre environnement vivant et naturel. Toutes les sagesses et traditions anciennes accordent une place primordiale à la relation de l’humain avec la nature. Quelle que soit leur géographie, leur culture, leurs croyances, elles avaient toutes tissé un lien étroit avec leur territoire et leur environnement végétal, animal et minéral.

Quels sont les bienfaits que nous offre la reconnexion à la nature ?

Retrouver notre lien à la nature par l’expérience sensible du corps et des émotions, mais aussi par sa compréhension intellectuelle, nous amène à expérimenter un mieux-être et un mieux vivre. Cela nous ouvre à une vision de la nature plus vaste que sa seule dimension matérielle. Nous relier à la nature nous offre de prendre conscience de son rythme, de ses cycles, de ses évolutions. Ainsi elle nous enseigne comment aborder la vie pour nous harmoniser avec le vivant et renouer avec notre nature profonde. Notre humanité.

La nature nous enseigne le temps cyclique et la régénération

Il suffit de regarder le ciel ou une plante pour s’apercevoir que le rythme de la nature est bien différent de notre vision linéaire, quantifiable et monétisable du temps.

De l’aurore au crépuscule, de l’hiver à l’été, des rondes de la lune au chemin de nos vies humaines, le rythme du vivant est cyclique. Le vivant est une succession ininterrompue de naissances et de morts. Il serait absurde d’empêcher l’aigle de chasser le lapereau. Car la mort d’une partie du vivant permet à une autre partie du vivant de continuer à vivre. Et contrairement à l’humain.e, l’aigle s’autolimite.

La vie est un flux énergétique qui circule en permanence et qui est indissociable de la mort, la mort laissant place au renouveau. Ainsi la nature nous invite à la confiance dans la renaissance, aussi fort que le printemps surgit après l’hiver. Le silence et l’absence de mouvement apparent en hiver est à l’origine de l’abondance du vivant en été. Cette saison qui nous offre couleurs, senteur, lumière et nourriture à foisons. Il devient alors évident que l’action doit être entrecoupée de temps de régénération, sans quoi le terreau de nos sols et de nos vies, se tari.

Cette confiance dans l’alternance des cycles d’expansion, de dépouillement ou de retour à soi pose un nouveau regard sur nos périodes de doutes, de fatigue, de déprime ou de confusion. Nous relier au rythme de la nature nous amène à conscientiser notre nature cyclique pour mieux nous la réapproprier. Nous pouvons nous sentir soutenue dans les différentes phases de nos vies, les accepter et donc les traverser avec confiance. A l’échelle de notre humanité, la vieillesse et la mort laissent leurs places à la naissance et à la jeunesse.

Dans un monde où nous voulons absolument tout contrôler de l’embryon à la fin de vie, la nature nous invite à accepter ce qui est. Ce sur quoi nous n’avons aucune prise. Et à changer notre regard sur les fins que nous vivons pour voir germer les renaissances qu’elles autorisent.

La nature fait éclore notre sensorialité

Quotidiennement nos organismes sont agressés par une multitude de flux d’informations, une superposition de bruits ambiants, un maillage d’ondes diverses, de nombreuses injonctions à faire ci ou ça... Nos corps et nos esprits ne sont pas calibrés pour traiter autant de stimulis externes qu’ils soient sensoriels ou intellectuels. Inconsciemment nous rétractons notre capacité sensorielle pour nous protéger de cette « violence sensorielle » très présente en milieu urbanisé.

Les pratiques de reliance que je guide lors de mes explorations et retraites en nature permettent aux participants.es de renouer avec leur sensorialité et leur intuition. Être en nature ne nous demande rien d’autre que d’être dans une écoute attentive. Notre attention se porte sur ce qu’il se passe tout autour de nous. Nous redécouvrons les sons, les couleurs, les textures, les formes, les senteurs, les éléments... et nous découvrons qu’ils communiquent avec notre être par l’intermédiaire des sensations et des ressentis. Alors nous expérimentons qu’en étant pleinement présent.e au vent dans les arbres ou à l’éclat de la lune, notre attention se tourne naturellement vers ce qu’il se passe en nous. Plus nos capteurs sensitifs redéployent toute leur potentialité, plus nous glissons dans une profonde et évidente écoute de soi. Notre sensorialité est un pont entre notre environnement et notre intériorité. Entre le monde et nos émotions.

L’usage de notre corps est allégé de la saturation du mental. Il devient plus simple, plus évident, plus ancré dans la réalité de la matière et du moment présent. Il se sent pleinement vivre à chaque instant !

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Se relier à la nature redonne du sens à notre quotidien

Nos modes de vie occidentaux et contemporains nous ont fait perdre l’origine et le sens des choses : de ce que nous produisons, consommons, du sens de nos structures sociétales, de nos habitudes...

Nous avons développé une multitude de dispositifs techniques et sociaux qui nous ont éloigné des principes du vivant. Et qui s’appuyant sur le savoir, nous évitent d’avoir à approfondir la connaissance de ce qui nous entoure.

Se confronter à la nature, la ressentir, l’observer, l’expérimenter nous enseigne une partie de cette co-naissance que nous avons perdue. Elle nous réapprend comment l’humain évolue en symbiose avec elle plutôt que contre elle. La nature nous offre une puissante boussole pour retrouver le sens de toutes nos actions.

La nature nous ouvre à l’émerveillement et au mystère

​Ressentir la nature qui suit son court, « fait sa vie » et déploie son abondante beauté sans que nous n’ayons à intervenir, nous ouvre au mystère. Le mystère de la Vie, de l’univers, du « grand tout » dont l’humain.e n’est qu’un infime fragment.

Tous mes accompagnements intègrent l’expérience de la poésie et de la contemplation pour s’ouvrir à l’émerveillement. S’émerveiller c’est en quelque sorte « sortir de soi », se laisser happer par la magie, le mystère de quelque chose de plus grand que notre corps et notre mental. C’est une façon de s’ouvrir à l’invisible lien qui unie tous les êtres vivants. C’est une façon de retrouver le sens du « sacré » dans une dimension laïque, non dogmatique, respectant les croyances de chacun.e Retrouver le « sa-cré » dans nos vies, nous ouvre à notre dimension créatrice : ça créé. Alors notre imagination, notre créativité, notre inspiration émergent avec une fluidité déconcertante !

Pour conclure...

Se relier à la nature et au cycle des saisons nous amène à un état d’attention sans effort. Cet état d’être nous extrait du monde mentalisé dans lequel notre société contemporaine nous immerge. Des pratiques simples et libératrices permettent d’activer ses pouvoirs extraordinaires de régénération sur notre santé, notre mental, notre joie de vivre !

Se relier à la nature nous ouvre à un niveau de conscience sensible et intuitif, de l’ordre du vécu, qui éclaire nos vies humaines d’une nouvelle compréhension reliant toutes nos dimensions : corporelle, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle. Dédier des « espaces-temps » dans nos vies à se relier à la nature, c’est tisser consciemment ce lien intime entre la biosphère et notre humanité.

Notre experte :

Anaïs Gauthier
(©Anais Gauthier)

Entrepreneure et voyageuse et initiatrice de la communauté Women Solo Travelers et fondatrice de Vivre l’essentiel,Anaïs explore l’aspect sensible de la vie. Au travers l’écriture, la contemplation, la reliance à la nature et les moments de solitude choisie, elle questionne nos modes de vies et créé des outils inspirants qui accompagnent à se recentrer sur l’essentiel dans nos vies.

Retrouvez Anaïs sur Instagram et LinkedIn, ainsi que son TedX.

Ses conférences, explorations en ligne, livres et retraites sur vivre-essentiel.com

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