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Guérir le cancer

L'espoir des plantes anti-cancer découvertes par Mirko Beljanski il y a 50 ans, raconté par sa fille

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" Alors qu’à l’époque la pensée unique officielle de l’establishment scientifique voulait qu’un cancer puisse uniquement résulter de mutations génétiques, mon père a été l’un des premiers à s’intéresser à l'environnement comme cause du cancer. "
La fondation Beljanski
Audrey Etner
Audrey Etner
Mis à jour le 25 février 2021
Dans les années 1970, Mirko et Monique Beljanski menèrent des recherches à l’Institut Pasteur sur des produits naturels efficaces contre le cancer et d’autres maladies. Pourtant, en 1996, leur laboratoire est détruit par le GIGN. Leur fille, Sylvie, avocate installée à New York, reprit alors le flambeau et se donna pour mission de faire perdurer leur travail. Elle nous raconte son long combat face aux laboratoires pharmaceutiques et leur recherche de profit. 

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Cette interview a été publiée dans le magazine FemininBio #26 décembre 2019-janvier 2020

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Il y a trois ans, à l'aube de ses 60 ans, Sylvie Beljanski a ressenti l'importance de transmettre les recherches de son père, afin qu'un maximum de personnes connaisse l'étendue des possibilités existantes pour se soigner. Vingt ans de confirmations scientifiques ont été obtenues aux États-Unis depuis les publications de Mirko Beljanski. 

FemininBio : Pouvez-vous nous décrire les étapes qui ont mené à l’affaire d’État qui concerne votre père ? 

Sylvie Beljanski : Mon père a été mis à la porte de l’institut Pasteur en 1978 car il s’était opposé à son directeur. Jusqu’en 1987 il a travaillé à la faculté de Châtenay-Malabry puis au laboratoire de Saint-Prim, premier laboratoire de recherche indépendante en France, une fois à la retraite. C’est au début des années 1990 qu’est arrivée "l’affaire Mitterrand". Le cancer de la prostate dont il souffrait est resté secret jusqu’au deuxième mandat du Président. C’est alors que les médecins ont annoncé qu’il ne le terminerait pas, laissant libre cours à toutes les projections des politiques. En coulisses, c’est le Dr De Kuyper, un médecin belge qui utilisait les produits Beljanski avec de très bons résultats, qui a soigné le Président. Le Dr Claude Gubler, son médecin officiel, a trahi le secret médical en racontant cela dans Le Grand secret. Quelques mois après son décès, le GIGN débarquait à Saint-Prim pour arrêter mon père et tout le personnel du laboratoire. L’affaire a été classée "Secret Défense". 

Les recherches de votre père ont été détruites sur ordre de l’État français. Pensez-vous que nous soyons aujourd’hui davantage prêts à nous ouvrir à ce type de traitement ?

Si vous parlez de l’état et des lobbys pharmaceutiques, ils ne sont pas plus ouverts qu’il y a vingt ans à recevoir le message d’une approche intégrative et naturelle effective contre le cancer. En revanche les malades du cancer, et malheureusement ils sont de plus en plus nombreux, sont en demande d’autre chose. En France comme aux États-Unis la déception est grandissante sur ce que les systèmes de santé ont à offrir. Les protocoles déshumanisés, les chimiothérapies et radiothérapies qui ont peu évolué depuis cinquante ans. Une ouverture d’esprit est née des scandales à répétition de la médecine officielle. 

Quelle a été la démarche scientifique mise en œuvre par votre père pour découvrir les effets de ces extraits de plantes ? 

Alors qu’à l’époque la pensée unique officielle de l’establishment scientifique voulait qu’un cancer puisse uniquement résulter de mutations génétiques, mon père a été l’un des premiers à s’intéresser à l'environnement comme cause du cancer.

Il est devenu le père de la médecine environnementale en apportant des preuves scientifiques à la déstabilisation cumulative et progressive de l’ADN au niveau cellulaire, en fonction de toxines environnementales. 

À chaque instant l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, les pesticides, les radiations, etc. participent à déstabiliser l’ADN de nos cellules.

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Mon père s’est mis en quête d’anticancérogènes naturels, c’est-à-dire des molécules capables de reconnaître l’ADN déstabilisé où qu’il soit, et d’en bloquer spécifiquement la duplication. Et comme nous avons un seul ADN de la tête aux pieds, ces produits ne s'adresseront pas un cancer en particulier, mais à l’ADN au global.

C’est une approche très différenciante qui, à l’époque, n’a pas du tout été comprise mais qui est à présent reprise et confirmée par de nombreux scientifiques. 

Quelles actions menez-vous pour faire connaître au public les travaux de Mirko Beljanski ? 

J’ai créé la fondation Beljanski à New York en 1999 et nous sommes très fiers du chemin parcouru en vingt ans.
Nous avons pu travailler avec l'Université de Columbia qui a confirmé par plusieurs publications les mécanismes d’action et l'efficacité du Pao Pereira et du Rauwolfia Vomitaria sur le cancer de la prostate. Le centre médical de l'Université du Kansas a également confirmé l’efficacité de ces deux extraits sur le cancer des ovaires et du pancréas, ainsi que la synergie d’action avec différentes chimiothérapies.

Mon père avait déjà travaillé sur ces synergies (Endoxan) mais elles ont un peu évolué en trente ans (désormais Carboplatine ou Gemcitabine). 

Vous évoquez les difficultés d’approvisionnement en matière première pour créer les extraits. Une fatalité ? 

Oui, l’un des drames de ces produits, c’est que les matières premières sont rares. Nous sommes la seule société au monde à pratiquer ce type d’extraction selon nos propres spécificités, avec un cahier des charges rigoureux. Cela restera toujours une toute petite production et nous ne couvrirons jamais les besoins du monde entier avec ces produits. S’ils sont très intéressants, ils n’ont pas vocation à apporter une solution globale au problème du cancer.
Nous essayons de développer une molécule de synthèse proche du Pao Pereira. C’est très prometteur et j’espère qu’une société de biotechnologie s’intéressera à cette recherche pour développer cela. 

Vous parlez pourtant dans le livre de l’importance d’utiliser la plante dans son ensemble avec des extraits assez purs. Pensez-vous que la "Biotech" puisse remplacer une plante ? 

Cela fait des années que nous effectuons des recherches sur le Pao Pereira afin d’en extraire une molécule active. L’approvisionnement est si complexe qu’il n’y aucune garantie pour que ce produit soit disponible à long terme.

Vous évoquez aussi les autres applications de ces extraits de plantes, notamment sur le sida. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

Il se trouve que le Pao Pereira a également un pouvoir antiviral. Mon père l’avait déjà observé sur différents types de virus comme l’herpès, la grippe. Dans les années 1980, alors que le sida était une condamnation à mort et qu’aucun traitement n’existait, un certain nombre de personnes avaient approché mon père pour bénéficier de l’extrait de Pao Pereira. Il était réticent, cette application n’ayant pas été testée, mais devant l’insistance il a cédé par compassion. Cela s’est avéré très efficace, et certains malades sont encore en vie aujourd’hui grâce à ces extraits. 

Y a-t-il des pays où les travaux de Beljanski sont mieux accueillis ? 

Partout où je donne des conférences, les résultats sont bien accueillis. Quand j’annonce que la charge tumorale diminue de 97% et que l’ascite est complètement éradiquée, tous les scientifiques sont impressionnés. Toutefois c’est partout la même chose : les intérêts financiers sont liés au système officiel. Les médecins vont donc intellectuellement reconnaître l’intérêt de cette approche mais dire qu’ils n’ont pas accès à travers l’hôpital à ces produits. Ils encouragent toutefois leurs patients à entreprendre la démarche par eux-mêmes. 

Comment entreprendre cette démarche si l’on est malade du cancer ? 

En termes de posologie, je partage à la fin de mon livre les recommandations thérapeutiques du Dr Marcowith, qui était un ami de mon père. Ce sont des indications à prendre au sens large, un point de départ avant d’obtenir une posologie adaptée à votre cas de la part d'un professionnel de santé compétent. Il est très important, surtout en cas de cancer, de se faire accompagner par un professionnel. D’autant qu’il s’agit d’une maladie multifactorielle, donc je m’efforce de répéter que ce ne sont pas quelques gélules qui vont régler le problème ! 

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Les extraits de plantes vont vous donner du temps. La question est : qu’allez-vous faire de ce temps ? Face à l’épreuve, il faut prendre le temps de réfléchir à ce qui a rendu malade, essayer de projeter la vie que l’on veut avoir quand on ne sera plus malade et l’aménager pour aller vers la vie que l’on veut mener. L’objectif est d’orienter ses pensées vers une vie saine et radieuse, et de faire le ménage de toutes les cochonneries environnementales mais également de tous les blocages émotionnels qui peuvent rendre malade. 

Pensez-vous que l’on puisse échapper à ces deux types de pollutions ? 

On n'échappe ni à l’environnement ni à l’émotionnel, que je considère comme faisant partie de notre environnement. Le stress induit une cascade de changements hormonaux et chimiques dans notre corps et fait partie des toxines dont il faut se débarrasser.

Quel futur espérez-vous pour les recherches de la fondation Beljanski ? 

Le travail que fait la fondation est assez unique puisqu’aucun laboratoire pharmaceutique ne développe de recherches sur une matière première naturelle qui ne présente pas d’intérêt financier. J’espère que le succès qualitatif de cette recherche amènera une réponse plus globale que celle des plantes étudiées par Mirko Beljanski.

Le livre

Gagner la lutte contre le cancer, la découverte dont la République n’a pas voulu, aux éditions le Souffle d’Or. Toutes les études et informations sont disponibles sur beljanski.info

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