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Écologie

2 août 2017: l'humanité a consommé toutes ses ressources annuelles

Depuis ce mercredi 2 août, nous vivons à crédit sur la planète Terre
Unspah / Jeff King
Maëva Hamonic
Maëva Hamonic
Mis à jour le 25 février 2021
Mercredi 2 août 2017, c'est le jour du dépassement de la Terre. En 7 mois, nous avons épuisé la totalité des ressources que la planète peut renouveler en une année.

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L'heure est grave, la planète vit à crédit depuis ce mercredi 2 août 2017. Ce jour du dépassement de la Terre ("l'Earth overshoot day "en anglais) montre que nous avons consommé l'ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. En seulement 7 mois, l'humanité a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts sont en mesure d'absorber. Aujourd'hui, nous avons besoin de l'équivalent de 1,7 planète pour pallier nos besoins. 

Cette date, calculée  depuis 1986 par le Global Footprint Network, continue d'avancer : elle est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année. Les conséquences de cette surconsommation sont alarmantes : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces.

Aujourd'hui, les émissions de gaz à effet de serre représentent 60% de notre empreinte écologique mondiale. Pour repousser cette date fatidique, il faut avant tout diminuer l'empreinte de carbone de l'humanité. Cela implique également de limiter notre empreinte alimentaire. Les pistes concrètes ? Stopper la déforestation, diminuer notre consommation de produits dérivés des animaux (viande, poisson), lutter contre le gaspillage alimentaire et les pertes de récolte.

#Movethedate
A notre échelle, il est possible d'inverser la tendance, d'accélérer la transition écologique. Pour repousser cette date Global Footprint Network invite tous les citoyens du monde à relever des défis individuels. Le site Earth Hour du WWF France vous propose ces différents défis : 

Défi 1 : je cuisine végétarien
Pourquoi ? Produire une tonne de viande de porc nécessite 2 fois plus de surface productive qu'une tonne de céréales. Le secteur de l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est pourquoi consommer moins de viande permet de réduire notre empreinte écologique.

Le défi à relever : Cuisiner un plat végétarien

>> On choisit évidement des fruits et légumes bio de saison, locaux. Retrouvez notre liste d’associations, de groupes et de marchés pour vous guider dans vos achats dans toute la France.

>> En manque d'inspiration ? Notre hors-série végétarien propose des recettes simples, pas chères et pour toute la famille ! 

Défi 2 : Je mêle transport vertueux et convivialité
Pourquoi ? Les transports sont responsables de 28% des émissions de gaz à effet de serre en France. Opter pour des déplacements plus vertueux, par des véhicules collectifs ou individuels propres participera à réduire cet impact.

Le défi à relever : Demain, privilégiez le covoiturage avec des véhicules propres, les transports en commun ou les modes actifs (vélo, marche, etc.) entre collègues pour aller par exemple au travail. Faites de ce trajet souvent peu agréable un moment de convivialité et de rencontres !

Défi 3 : Je m'attaque au gaspillage alimentaire
Pourquoi ? Le secteur alimentaire est responsable de 18% de l’empreinte carbone mondiale. Environ le tiers de la production alimentaire mondiale destinée à la consommation humaine est gâchée.

Le défi à relever : Identifiez dans votre quotidien les comportements à éviter, et prévoyez à l’avance les menus de la semaine, avant de faire vos courses.

Allez, on relève tous les défis ! Et pour se motiver, appuyons-nous sur ces signes encourageants : 

  •  Les émissions de CO2 liées à l'énergie n'ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive - et ce malgré la croissance de l'économie mondiale. Cela peut s'expliquer en partie par le développement important des énergies renouvelables dans l'électricité : dès 2015, les capacités électriques installées en renouvelables ont dépassé celles du charbon dans le monde. 
  • La croissance des surfaces en agriculture biologique en France (+17% en 2016) et de la consommation de produits bio (+22% en 2016) constituent des signaux positifs. De même, la baisse tendancielle de la consommation de viande en France est une bonne nouvelle si elle se reporte vers de la viande mieux produite, c’est-à-dire issue de l’agro-écologie ou de l’agriculture biologique.

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